mercredi 2 juillet 2008

Bye bye India

Ca y est mon séjour en Inde est fini...
Quelques photos des diverses célébrations de mon départ :

Au bureau






Avec mon Bro

jeudi 26 juin 2008

Pictures

Tout d'abord des photos de mon appart trop bien de la mort qui tue :
ma chambre mega bien rangee comme d'hab

ma salle de bain privee
le living room avec Franziska en train de geeker
La vue du living-room
la couizine

Et maintenant, je vous avais parle de mon job de pom pom girl... Le poids des mots, le choc de la photo !

en pleine action


mercredi 18 juin 2008

Juste pour le fun

Après mon pote Ashish, encore un nom rigolo : Minu. Comme ça rien de drôle mais évidemment ça se prononce « Minou ». C’est un de mes collègues et a chaque fois que mon patron l’appelle je crois toujours qu’il l’apelle par un mignon petit surnom… Bon on s’amuse comme on peut, moi ça me fait rire à tous les coups

le colis


Comme tous les expats ici, j’ai amassé beaucoup d’affaires. Beaucoup plus que les 20 kg autorisés par Air France.

J’ai déjà envoyé 2 colis en France, sans souci aucun. Evidemment c’est à 10 jours de la fin et pour mon dernier colis que j’ai un problème.

Avant, à la poste de Juhu, il y avait une jeune fille compétente, rapide et sympa. Va savoir pourquoi, elle a été remplacée par un moustachu lent, débile (je suis encore un peu énervée a l’heure où j’écris ces lignes) et en plus, le pire du pire, zélé. Après lui avoir expliqué les procédures pour envoyer 1 colis (ici c’est normal, le client qui explique au professionnel) on passe au checking de ce que je voulais envoyer. D’habitude un simple petit coup d’œil et c’est parti pour l’empaquetage dans un drap blanc, adresse et go !

Cette fois, il procède à une fouille complète du carton, commentant au gré de ses découvertes : « ah mais vous avez pas ça dans votre pays ?’, « ah didonc mademoiselle, vous auriez pu ranger ça un peu mieux que ça », « Ce film vous l’avez regardé ? », « pourquoi vous emmenez autant de baume du tigre, vous avez mal à la tête ? » ou encore, le must, « Hey Gaurav (le Pierre-Paul-Jacques d’ici) t’as vu elle envoie une souris d’ordinateur ! ». Autant dire que oui là effectivement je commençais à avoir mal à la tête. Car oui j’ai perçu ça comme une intrusion dans ma vie privée. Et quand il me dit « Oh no Mam, no liquid allowed (pas de liquide autorisé pour les non-anglophones) », alors que le liquide en question est une mini bouteille de 20 mL d’huile, j’ai juste envie de lui hurler dessus. Donc je reprends mes affaires (mal rangées) d’un air rageur et sort me calmer quelques minutes. Pourquoi ? Pourquoi cette fois-ci alors que justement je reviens dans CETTE poste parce qu’ils me connaissent (j’avais déjà eu un petit problème la dernière fois, mais de leur faute) ?

Une fois calmée (c’est-à-dire une fois que j’ai ravalé mes larmes de rage, oui je pleure tout le temps c’est dramatique m’en parlez pas), je reviens et là il me dit d’aller à une autre poste où il faut que je parle de sa part à un de ses copains là-bas, et mon colis ne passera même pas par la douane… J’avoue que j’étais estomaquée ! En gros là je met absolument tout ce que je veux dans le colis (cocaïne, faux Vuitton etc.), je l’emballe dans le tissu (cousu bien évidemment) et hop c’est parti pour la France !

Après avoir réfléchi à la situation, la raison qui me semble la plus probable est, tout simplement, qu’il ne savait pas comment envoyer un colis. Du coup il me fait croire que c’est de ma faute pour me faire dégager et m’envoyer vers quelqu’un de compétent.

C’est dans ces moments-là que je me dis que l’esprit procédurier français peut être bien pénible, mais au moins on ne perd pas une demi-journée de travail à courir à l’autre bout de la ville juste à cause d’un individu !

lundi 9 juin 2008

Alligato Gozai Mas*

Ca y est je l’ai fait ! Je suis allée au Japon, à Tokyo pour, officiellement, refaire mon visa et, officieusement, visiter la ville et rendre visite à mes coupines.


Tout d’abord mon programme :

Visites, visites et visites. Je crois qu’avec Linda on a à peu près fait le tour des quartiers à voir ABSOLUMENT à Tokyo : Shinjuku, le quartier « rouge » avec les jeux d’arcades à foison, Omote Sando, les champs Elysee japonais, des temples boudhistes et Shinto, la rue des jeunes exentriques, Takeshita-Dori, Ginza, le quartier des affaires, le parc de Ueno et bien sur la Tokyo Tower.

Quelques commentaires : Pas de doutes, le Japon c’est bien comme on le dit hyper moderne et très organise. Les rues sont propres comme un sous neuf, j’entends par là pas un mégot par terre, pas un chewing-gum collé sur le trottoir, pas un papier jeté dans la rue. Les gens s’alignent parfaitement dans le train, sont hyper disciplinés, bref une révolution par rapport à l’Inde (qui je dois l’avouer m’a manqué malgré tout)

Le quartier des affaires est impressionnant : de très grands building, tout plein de femmes et hommes d’affaire, un immeuble dédié aux nouvelles technologie de Sony, bref l’image même que j’avais du Japon au travers de mes cours d’histoire. A côté de ça, il n’est pas rare, dans les temples, de croiser des femmes en Kimono allant prier. Deux choses m’ont particulièrement marquées : Tout d’abord le style des gens. J’aurais pu me poser sur un banc et regarder les gens passer devant moi pendant plusieurs heures. Un vrai magazine de mode : entre les jeunes filles et les jeunes garçons à la pointe de la mode (mais vraiment à la pointe de la pointe), ceux habillés de façon très très excentriques (type poupée ou gothique romantique) et les femmes/hommes d’affaires très très classes, autant dire que je m’en prenais plein les mirettes.

Deuxième chose : les toilettes. Alors là je dois dire que j’ai été bluffée. En effet, j’ai pu pratiquer les meilleures toilettes du monde. La best de la best : toilette avec siège chauffant, douchette a cul (oui oui comme en Inde au niveau du concept) réglable et chaude, avec jet de différentes intensité et direction ajustable. Bruits de cui-cui quand on lève la lunette accompagnés d’une jolie lumière bleue (possibilité dans les moins high-tech de mettre un bruit de chasse d’eau pour masquer ses propres bruits) et autour de cette merveille, à disposition, cotons-tiges, cotons, tampax, bonbons et plein d’autres truc mais c’était tellement d’émotion que j’ai oublié.

Un point très important : la nourriture ! Ô bœuf chéri et surtout Ô sushis de mon cœur, je vous aime !

Au niveau culturel, nous avons visite le musée national de Tokyo et assisté à une exhibition artistique biannuelle (et la plus grosse d’Asie) avec plus de 2500 stands d’artistes du monde entier, des spectacles etc. Le Design Festa. Grandiose.


Et, moins culturel, mais tout aussi intense au niveau sensation : la soirée Karaoké tant attendue. Je n’ai même pas de mots pour exprimer le bonheur intense ressenti lors de cette explosion vocale hors du commun face à tant de chansons chéries. Un TRES grand moment suivi, dans la foulée, par une visite du marche au poisson de Tokyo.

Pour finir, je crois que ce qui a notamment rendu mon voyage si magique, c’est le fait de pouvoir voir mes deux coupines de Bretagne (pas vues depuis presque 1 an et encore 4 mois de séparation), prendre des cafés avec elles, enfin bref faire comme en France et ça c’était vraiment cooly funky.

Ah oui seule critique pour Tokyo, faut arrêter de vouloir nous copier, nous français, désolée mais la tour Eiffel c’est à nous et votre pâle copie ne lui arrive même pas a la cheville malgré ses 13 mètres en plus !


Ah oui aussi, mes chers nippons, il fait trop froid dans votre pays.

* Sorry amis japonais, Marion, c’est surement très mal écrit

mercredi 4 juin 2008

Breves


Bien que ce blog ait un petit air moribond, il n'en est rien. J'ai, pour l'instant, juste un soucis avec Internet et je ne peux pas mettre les photos en ligne.
Donc pour patienter, les news dans ma life (je rajouterai les photos plus tard) :

- Tout d'abord, LE grand changement est le départ des êtres aimés : Aurélie, ma sis depuis 1 an, Ashish, mon bro, parti visiter des entreprises en Inde, Constance, notre colloc chérie et bien d’autres. J’avoue qu’au départ j’appréhendais complètement le mois de juin sans mes piliers, mais finalement tout s’arrange pour le mieux.

- Du fait de ce départ massif des français de Bombay, j’ai changé d’appart pour celui de Matthiew qui, gentiment, me prête son luxueux logis pour le mois de Juin.

- Mon stage est de mieux en mieux et, normalement, je terminerai ma mission a temps.

- Dimanche dernier, finale de la Indian Premier League Cricket, j’ai pu réaliser un rêve de petite fille : J’ai été pom-pom girl ! C’était très marrant, bien que la chaleur soit absolument insupportable. Donc je dois avouer que 4h (et oui 4h un match de cricket…) à se trémousser c’est plutôt crevant.

- Et pour finir, comme je le disais ci-dessus, la chaleur commence à être vraiment insupportable, un taux d’humidité record conjugué à un bon 35°C plus la pollution = environ 8L de sueur par jour, des trajets difficiles dans le train pour éviter d’avoir, en plus de sa propre sueur, la sueur des 50 femmes ruisselantes sur soi et une motivation pour sortir de chez soi réduite au néant. MAIS, il y a un mais, hier soir, Ô comble de joie et bonheur, il a plu ! J’ai assisté, devant ma nouvelle superbe baie vitrée, à la première pluie de Bombay ! Première depuis 1 an et si appréciable. Au programme de ce soir, en espérant que la pluie va remontrer son bout de nez : Une danse de la pluie.

dimanche 11 mai 2008

Ajanta et Ellora

Pour se changer les idées et sortir un peu de Bombay, nous sommes allés récemment visiter les grottes d’Ajanta et Ellora. Ces grottes sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco et honnêtement à seulement une nuit de trajet de Bombay, ça vaut vraiment le coup.

Le week-end commence en fanfare puisque le bus que nous avions réservé s’avère être une arnaque finie. Pour une somme plutôt rondelette, étant donné le trajet, nous avons le droit à un bus tout pourri, sans clim et qui s’est arrêté tous les 500 mètres. C’est donc fourbus que nous arrivons à l’hôtel. 

Après avoir petit-déjeuné, nous nous sommes rendus aux premières grottes, celles d’Ellora. Le site est en fait constitué de plusieurs grottes et d’un temple sculpté dans un seul bloc de pierre. La performance est épatante et le temple très réussi. Sur les 30 grottes hindoues, bouddhistes et Jains nous n’en avons visité que cinq ; le souci majeur étant la chaleur accablante. En effet, avec une moyenne de 40 degrés + air chaud, chaque mouvement étaient comptés. Le guide était vraiment très performant et connaissait vraiment bien ses sujets.






 

Apres cette activité éreintante nous nous sommes relaxés dans un bar-restaurant qui nous a vu partir finalement vers 1h du matin.

Le lendemain matin, direction Ajanta et ses grottes peintes. Même problème que la veille, la chaleur est quasi insoutenable, nous avons pourtant bravé la nature et admiré comme il se doit les belles fresques des temples. Certaines grottes datent du IIème  siècle av. JC.

Après être revenus pour un dernier verre dans « notre » bar, nous avons du reprendre le bus, affronter la chaleur et les chaos et retourner frais et dynamique au bureau quelques heures plus tard. Ce qui n’a bien entendu pas posé de problèmes puisqu’après ces quelques jours d’escapades hors de Bombay, nous pouvons désormais affronter la chaleur et le bruit sans sourciller.






vendredi 9 mai 2008

Voyage au pays des fraises

Comme beaucoup d’indiens, nous avons passé un week-end en dehors de la chaleur et de la foule de Bombay, dans une station Hill répondant au nom de Mahabaleshwar. Comme pour toutes ces destinations proches de Bombay et situées dans les hauteurs, l’attraction principale consiste à admirer le paysage du haut des « montagnes ». Mais à Mahabaleshwar ce n’est pas tout ! Cette ville est réputée pour produire les meilleures fraises de l’Etat.

 Nous avons commencé notre visite par une ballade en pédalo sur le lac, puis une visite complète des plus fameux points de vues de la station Hill, coups de soleil en sus. Les paysages sont époustouflants, d’après les plus globe-trotter d’entre nous, il paraîtrait que les paysages s’apparentaient assez à ceux des grands canyons. Evidemment les photos ne rendent rien comparées à la réalité, mais voici, tout de même, une petite idée.





Tout ceci fût, bien entendu, ponctué très régulièrement de dégustation de jus de fraises, de fraises à croquer, de fraises à la crème et tout autres mets à la base de ce divin fruit. Le lendemain après avoir fait un mini caprice auprès des autres pour faire du cheval, j’ai eu ce que je voulais. Comme d’habitude, je me suis tapé le ptit jeune fougueux, mais c’était quand même bien sympat’ puisque j’ai pu galoper presque tout le temps.
 
Seul petit hic, ma monture étant nerveuse, je devais avoir un monsieur cheval derrière moi pour l’arrêter une fois qu’elle était lancée. Le hic n’est pas là, le hic c’est que j’ai surpris le monsieur cheval m’empoigner le sein à deux reprises. Je lui ai dit que c’était des choses qui ne se faisait pas, mais bon… Je suis française, donc facile, donc ce que je dis ne compte pas…
Bref après moult jus et une cargaison de fraise sous le bras, nous voici repartis vers notre home sweet home bombayite. Le trajet du retour ne fut pas de tout repos, puisqu’il faisait environ 40ºC dehors et le pire c’était que l’air que nous pouvions avoir à la fenêtre en faisait 58 ! Un vrai sèche-cheveux. Ca promet pour la suite…

jeudi 8 mai 2008

Holi

Il y a quelque temps de cela, c’était pâques pour les européens. Normalement, je me serais morfondue, en pensant à tout ce chocolat que je n’aurais pas. Mais non, parce qu’ici, c’est Holi ! Qu’est-ce que Holi me direz-vous. Et bien c’est un festival religieux dont je ne connais pas vraiment bien la signification mais que vous pouvez voir ici (http://fr.wikipedia.org/wiki/Holi). Pour les flemmards, en deux mots c’est un père qui voulait tuer son fils, il a pas réussi (ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé), holika en est morte. On allume donc un grand feu le soir et le lendemain on s’envoie plein de poudres de couleur partout, avec de l’eau etc. C’est très marrant, on en ressort méconnaissables. Pour nous, ça a été compliqué. On a voulu fêter ça avec nos copains de classe et en fait, comme ils le fêtaient dans le boys hostel on a pas eu le droit d’entrer parce que c’était interdit aux filles. On s’est rabattues sur notre résidence où l’on a pu bien se marrer avec nos voisins et les enfants. Je pense que rien ne vaut les photos pour se rendre compte de ce que c’était (d’autres viendront plus tard, car bizarrement personne n’a voulu sacrifier son appareil photo numérique dans le jeu, c’est donc à l’ancienne, sur pellicule, que les souvenirs ont été imprimés).

vendredi 11 avril 2008

Le local train


J’attendais à l’emplacement du wagon des femmes sur le quai. Pas de chance c’est le deuxième type de train qui arrive. Je me précipite donc pour atteindre le wagon des femmes 50 mètres plus loin. Je slalome entre les gens qui sortent du train pour me retrouver face a un wagon bondé où déjà 5 femmes sont quasiment dehors, seuls les pieds étant bel et bien dans le train. Mon cerveau ne fait qu’un tour, j’accroche la barre du train et esquive un mouvement pour rentrer. A ce moment-là, je vois une marée de bras se tendre vers moi et m’agripper pour me propulser vers l’intérieur du train. Première étape. Je m’avance un peu mais me retrouve vite bloquée. Je suis comprimée de tous les côtés, j’ai presque du mal à respirer. Ceci est peut-être aussi dû au fait que, les indiennes faisant 1m50 environ, le haut de leur crâne obstrue le passage de l’air dans mon nez*. On me conseille de m’enfoncer plus à l’intérieur. Le souci est qu’à moins d’une organisation méthodique et orchestrée du mouvement, personne ne peut bouger. Je profite donc des quelques secondes, à l’arrêt, où les femmes descendent mais ne montent pas encore pour me diriger vers le côté près de l’entrée des « compartiments » où l’on peut s’asseoir. Je n’ai pas été assez rapide, les furies** se ruent déjà dans le train. Je me retrouve donc encore une fois plaquée entre deux femmes. Une fois le mouvement stabilisé, je profite des enseignements quotidiens prodigués, à mon égard, par les habituées. Je me glisse à l’entrée des compartiments, pour d’abord aller dans le couloir, puis pour attendre entre les sièges, serrée contre les genoux des femmes assises, que les places se libèrent et que mon tour arrive. Mais dans le cas présent de train TRES TRES blindé, l’objectif principal n’est pas de s’asseoir, mais de trouver un endroit où se tenir debout sans que personne ne me touche le haut du corps, si possible dans l’orientation de l’air du ventilateur.

Je profite de ce moment de répit pour préparer mon plan d’attaque pour la sortie. Deux stations avant je commence doucement à me rapprocher du couloir. Ma chance est que une grosse partie des femmes descendent à Lower Parel, ma station, je n’ai qu’à me glisser entre elles et me laisser porter par le mouvement. La petite règle à connaître est qu’il faut se précipiter et ne pas hésiter à donner quelques coups de coude. SURTOUT ne pas laisser les femmes rentrer dans le train, sinon c’est trop tard, on est emporté dans la foule et on ne peut pas sortir.

Résultat d’un trajet de 30 min : 8 litres de sueur, une envie de vomir omniprésente (il fait très chaud, donc les odeurs…) mais une expérience enrichissante, plus jamais je n’aurai peur du métro en période de pointe.



*Et pour ceux qui me connaissent bien, vous savez à quel point l’odeur de cheveux me DEGOUTE (chacun ses TOC)

** Et je n’exagère pas : j’en vu une se retourner pour envoyer un coup de griffe à une autre !

dimanche 30 mars 2008

Big Brother is watching you

Grâce à un outil formidable d’espionnage, je peux voir le trafic sur ce blog, ainsi que les moyens pour y arriver. En exclusivité, quels ont donc été les mots clés tapés dans google pour parvenir chez moi*. On remarquera que malgré le caractère très peu pornographique de ce blog, j’ai eu le droit à de nombreuses requête de mâles en quête de réconfort : Thailand pute bon marcher (on ne notera pas l’orthographe quelque peu douteuse de cet homme pressé), Grosse pute thai age 40 (Ca c’est de la précision), Mais trans je nique ( même en trans tu arrive à copuler ?), Regarder les culottes blanches toute transparente gratuite (tu as trouvé ton bonheur ici, ne cherche plus), masseuse devetue (tous les bons plans pour avoir du plaisir en Thailande sont là apparement) et pour finir 2 requêtes similaires, Gay kerala inde/Gay cochin inde. Dans la série requêtes très étranges nous avons : Reconnaître poil éléphant, Temps de décomposition d’un rat mort (j’essaye encore d’imaginer quel est l’utilité de ces informations), Comment une overdose arrive (comment es-tu arrivé ici jeune lecteur, je ne sais pas), Blog d’onomatopés (BAM, PAM, ZWIP), Il sent une odeur (c’est souvent ce qui arrive). Nous avons aussi quelques fétichistes de la patate : Stage pour patate, Peau éléphant sur patate ( ???). Dans la catégorie je-ne-sais-pas-écrire le grand gagnant est Spiturealité inde (S-P-I-R-I-T-U-A-L-I-T-E mon ami). Et pour finir des fans : Photo agathe en thailande (j’espère que tu as trouvé ton bonheur), Agathe est bete (Cher lecteur c’est celui qui dit qui l’est).



*Clara je t'ai lâchement copié, je te prie de m'en excuser.

vendredi 28 mars 2008

Ca bosse dur ! (part 2)


Ce qui est sympa au bureau, c'est que toutes les principales religions sont représentées. 2 hindoues, 2 juifs, 1 catholique et 1 musulmane.
Régulièrement et en tout respect de la religion d'autrui, c'est à chacun son tour de présenter des aspects de sa religion.
Autant dire que le sujet de mon orientation religieuse a été très rapidement abordé. A la question, j'ai répondu que j'étais plutôt juive puisque ma mère l'était mais que mon père était également catholique. Mes collègues m'ont donc directement dit : "ahh tu es judéo-catholique". Là il a fallu expliquer en douceur qu'en fait non, je n'étais pas pratiquante voire même pas vraiment croyante... Alors autant le concept d'être juive à tendance catholique était complètement acceptable autant le fait de ne pas être croyante complètement inconcevable : "Non je te demande qui tu vénères !!" J'ai réussi, je ne sais comment, à me dépatouiller à peu près de la situation.
Puis on a parlé mariage, elles m'ont expliqué tout le rituel du mariage en Inde et m'ont donc demandé comment moi j'allais me marier. Et là je n'ai pas eu le coeur de leur dire : "bah tu vas à la mairie, tu signes un papier et on est bon". Je m'en suis sortie en esquivant par la généralisation de type "en France beaucoup de gens sont catholiques et se marrient à l'Eglise comme Brenda (la catholique)"...
Je sais je suis lâche.

jeudi 27 mars 2008

Ca bosse dur ! (part 1)


Depuis un mois maintenant, je suis en stage. C’est une petite structure, pour changer, et l’avantage majeur, que j’avais déjà pu remarquer, est que les liens se tissent bien plus vite. Je me suis donc très rapidement fait deux copines de mes collègues indiennes. Comme une fille reste une fille quelque soit le pays, on papote, on cancane, on parle mode et cheveux bref discussions basiques entre collègues de boulot.

Cependant, grâce à elles, j’en apprends plus sur l’Inde que depuis le début de mon séjour.

Pour commencer la série (elle risque d’être longue) je vais vous conter l’histoire de celle qu’on appellera « Caquette ».

Dès mon deuxième jour dans l’entreprise, elle m’annonçait, la voix emplie de fierté, l’œil brillant qu’elle était mariée, mais pas n’importe quel mariage : « a love marriage ».

Hier, alors que nous étions seules au bureau, elle m’a expliqué plus en détails.

Alors qu’elle flirtait depuis 8 mois avec un garçon en secret, son frère l’appelle quand elle était avec lui. C’était le jour de son anniversaire. Prise d’une soudaine bravoure elle lui raconte tout : le garçon, la liaison qui dure etc. Caquette n’est pas mariée et vient d’une famille de la classe moyenne originaire du Gujerat. Elle vit donc encore chez ses parents et, comme son père est mort, c’est le grand frère qui tient la maison. Après cet épisode téméraire, son frère la convie, accompagnée de son amourette au foyer familial. S’ensuivent donc les présentations officielles avec demande de mariage à l’appui. Un coup de tête me dit-elle, « c’est le destin ».

Une fois seule avec sa famille, son frère, marié d’un « love marriage » également, lui refuse solennellement cette union. Pour elle ce sera un mariage arrangé point barre. Pourtant il est d’une caste supérieure, il a un emploi, une bonne famille… Mais non il est Penjab et vit dans un quartier peu fréquentable à Bombay (attention on ne parle même pas d’un bidonville) et de toute façon la question ne se pose pas, son père aurait préféré un mariage arrangé, ce sera donc un mariage arrangé ! Mais Caquette ne l’entend pas de cette oreille, c’est lui elle le sent, de plus, comme elle, il est mangalic (astrologie) et elle arrive dans la période où les étoiles avaient prédit son mariage. A eux deux, ils organisent toute la procédure du mariage (rôle supposé des parents) : réservation de la salle, traiteur, achat du sari et surtout trouver un toit où ils habiteront après leur mariage. Seule la mère de Caquette la soutient dans cette entreprise, son frère l’a annoncé, il ne viendra pas au mariage et donc le reste de la famille non plus. C’est donc dans un stress permanent qu’ils envoient les invitations, réservent la salle et préparent la cérémonie. 4 jours avant le mariage, ils trouvent enfin un appartement correct, dans un quartier acceptable à un loyer abordable. La veille du mariage, le frère annonce qu’il viendra. D’après Caquette, plus pour faire bonne figure auprès des voisins que pour elle. La belle-famille viendra elle aussi mais avec de menus présents. Le mariage de Caquette n’a pas été le plus beau jour de sa vie, mais maintenant quand elle a l’occasion de raconter son histoire, elle est fière d’avoir été jusqu’au bout. On sent bien qu’elle reste quelque peu traumatisée et que jamais elle ne pardonnera à son frère ou à sa belle-famille. Pas facile d’être amoureuse en Inde…

Et le comble de cette histoire, c’est que Caquette a rencontré son mari par … un site de rencontre ! Quand on vous dit que l’Inde est un pays entre modernité et tradition…

mercredi 12 mars 2008

Etre francaise en Inde

Etre française et blanche en Inde a des avantages comme des inconvénients. Petit bilan après 8 mois de la vie d’une frenchy à Bombay :


Les pours :
- C’est, il faut l’avouer, le fait d’être perçue comme canonissime par à peu près 90% de la population est assez gratifiant.
- C’est avoir la possibilité d’être VIP dans plusieurs endroits sans bouger le moindre petit doigt.
- Je ne le répéterais jamais assez, c’est gagner de l’argent facilement (être hôtesse)
- C’est des gens adorables qui viennent te parler dans la rue pour savoir d’où tu viens, si tu aimes leur pays etc.
- C’est aussi, dans le train, être prise sous l’aile d’une dame indienne qui s’occupe de réserver ta place, qui te demande où tu veux aller et t’indique ensuite quand est ta station et évite au maximum (c'est-à-dire quasiment pas) de te bousculer
- C’est aussi avoir un pouvoir d’achat absolument disproportionné


Les contres :
- C’est avoir un niveau catastrophique en anglais (merci l’apprentissage made in France)
- C’est ne pas supporter une variation de température de plus de 10°C (25°C-35°C)
- C’est se faire beaucoup arnaquer, et ne rien pouvoir y faire
- C’est se faire mater dans la rue 24h/24 , 7j/7 et se faire tripoter dès qu’il y a la moindre opportunité
- C’est croiser ses jeunes voisins dans l’escalier, et dès que je les ai dépassés entendre des ricanements débiles
- C’est Flavien qui doit expliquer aux gars de notre classe (pourtant éduqués normalement) que non, il ne suffit pas de demander gentiment à une française pour qu’elle couche avec toi…

vendredi 7 mars 2008

Mannequin... ou presque

Si j’avais su qu’un jour j’aurais pu dire ça ! Pendant tout le mois de février j’étais donc en vacances. Mais je n’étais pas seulement en vacances, pour mettre un peu de beurre dans les épinards, j’ai travaillé en tant qu’hôtesse. Je ne le rappellerai jamais assez : je ne connais pas un travail aussi bien, où l’on est autant payé à rien foutre. En gros, grâce à ces différents évènements, j’ai pu réaliser deux de mes objectifs avant de partir d’Inde. Et pas les moindres…

Tout a commencé très fort. Le premier évènement était le « global indian TV award », rien que ça. Le but était que, nous hôtesses, nous venions chercher à l’entrée les V-VIP guests et les amener gentiment à leur table. On notera l’organisation de folie avec tapis rouge, rangée de fans (payés pour la soirée) brandissant pancartes et cotillons, une scène énorme avec des décorations type mille et une nuit et surtout le must du must des stars de Bollywood ! Evidemment je n’étais pas capable d’en reconnaître le quart de la moitié, mais apparemment c’était pas du petit grouillot. Le plus de cette soirée était également que nous avons pu être maquillées par des professionnels. Bon comme d’habitude, tout le monde était bien maquillé et moi faut que je me tape du rose pouffiasse sur les yeux… C’est pas grave, c’est quand même cool d’avoir l’impression d’être une star. Au niveau du costume, on nous avait fournit le tout : pantalon bouffant type celui de Jasmine, sauf qu’il était un peu plus ouvert (entendez de la cheville au haut de la cuisse), un petit débardeur avec des strass, décolleté et au-dessus du nombril et pour finir des sortes d’ailes en voile et des fichus à mettre sur les cheveux et sur le bas du visage, le tout complètement doré.

Résultat on a du bosser 2 heures environ, je me suis fait de nouvelles copines et surtout, et je garde le meilleur pour la fin, j’ai vu SHAHRUK KHAN !!! Pour les ignares qui ne connaîtraient pas, c’est la méga star d’Inde. Le gars qui est sur environ une pub sur deux à la TV, sur les panneaux publicitaire etc. Il est partout !!! Non seulement on a pu le voir faire son show à la johnny hallyday avec 50 danseurs, du feu, des cotillons, un tank etc. Mais en plus on a pu prendre des photos tout près de lui puisqu’on avait des accès Backstage !

Ensuite j’ai enchainé des trucs un peu moins bien, type hôtesse pour Budweiser. But : faire la potiche en mini-jupe. Nous avons aussi été avec Aurélie à un mariage. But : faire la potiche en Sari. On n’en avait pas encore fait, mais comme depuis on a été invité, je passe le sujet.

J’ai aussi fait de la figuration dans un film de Bollywood. J’ai rencontré 2 big stars et normalement je suis dans le film, puisqu’étant résidente à Bombay ils m’ont fait tourner dans une scène « clé » du film… Youhou !

Pour finir, très récemment, nous avons été avec Owo, à un défilé de mode. C’était un truc privé, dans un centre commercial (le plus classe pour un défilé, c’est sur, bon choix les gars). Là encore on s’est fait maquillée et coiffée par des pro. Je n’en dit pas plus la photo parle d’elle-même. Je vous laisse également comparer avec les autres et vous vous rendrez rapidement compte qu’encore une fois c’est moi qu’ils ont décidé de barbouiller.

lundi 3 mars 2008

Kathmandu, hippies hippies yeah

Kathmandu, un nom plein de significations... On pensait hippies, on pensait babas cool et en fait Kathmandu ce n'est pas que ça. C'est aussi une très jolie ville que l'on a pris plaisir à visiter.
Mais avant d’arriver à Kathmandu, je vais d’abord parler de l’évènement malchanceux que nous avons eu (un par post, j’avais prévenu). En repartant de Chitwan, nous prenons un mini van pour Kathmandu. Après une heure de route, nous sommes immobilisés. Nous regardons un peu ce qu’il se passe, et il s’avère qu’il y a un énorme embouteillage devant nous. Apparemment, il y a eu, plus loin, un accident avec un/des mort(s). On ne saura jamais ce qu’il s’est réellement passé. Bref nous voilà donc sur le bord de la route avec quelques autres centaines de personnes. Ce qui aurait pu être un calvaire s’est transformé, finalement, en bon moment. Nous nous sommes retrouvés à pique-niquer en face d’un paysage superbe, chanter des chansons avec les voitures de devant accompagnés à la guitare par des jeunes bien équipés et papoter avec les gens autour. Bon j’avoue que l’embouteillage ayant duré 6h, les deux dernières heures furent un peu longues…






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envoyé par agathelapatate

Après une bonne nuit réparatrice et un bon petit déjeuner, nous voilà partis pour visiter les lieux phares de Kathmandu. Et oui on ne reste malheureusement qu’une vraie journée.
N’oublions pas que lorsque je dis visiter, j’entends aussi faire du shopping (on ne détruit pas la pouffe en moi comme ça). Conclusion tant en matière culturelle qu’en matière de shopping, cette ville est formidable.
Je commence par la futilité : vous voyez les magasins « ethniques » en France qui vous vendent un porte-monnaie à 75 euros ? Et bien à Kathmandu, c’est les mêmes sauf qu’ici c’est 75 roupies népalaises (soit moins d’un euro). Autant dire que mes racines roots/babos/bohème sont ressorties au quart de tour et me voilà en train de dévaliser la ville (j’exagère, en fait j’ai juste acheté quelques babioles et un manteau).
En ce qui concerne le culturel, soyons un peu sérieux tout de même, nous avons visité Durbar Square, l’ancien QG des hippies. C’est une place où ils se retrouvaient tous, très chargée en temples, statues divines etc. Il y en a de toutes les époques et, coup de chance, nous avions pris un guide qui s’est avéré être passionnant. Nous avons appris tout sur la déesse Khali et ses réincarnations multiples (une petite fille la représente jusqu’à la puberté après avoir passé une tripotée d’examens naturels et sur-naturels), sur le buddhisme et sur la religion hindoue et le Nepal en général.
Ensuite place à la visite d’une Stupa (encore !) qui se situait, pour changer, en haut d’une centaine de marche. On n’oublie pas la pauvre Charlotte dont la cheville était encore branlante bien que partiellement rétablie. Décidemment, il y a plus de marches au Nepal que sur toute la muraille de Chine.


Après ce rude effort, nous arrivons enfin à Swayambunath ou encore appelé « Monkey temple ». Et c’est là qu’il faut faire un petit effort de réminiscence de posts précédents : Aurélie est un peu la reine des singes ou tout du moins une très très grande fan. C’est donc armée de noix de cajou qu’elle a approché tous les singes présents dans les alentours (et y en avait beaucoup). Et, encore une fois, un singe malintentionné l’a attaqué, mais ce n’est pas ça qui effraie notre blonde préférée ! Je fais mon ironique, mais bon évidemment moi aussi je disais « hey moi aussi je veux donner à manger aux sinsinges !! tu me donnes des noix de cajous, dis steuplé !! … Je peux en avoir d’autres ».
Revenons à ce monument sacré. Il est assez impressionnant puisque très imposant, il est, de plus, doté d’une magnifique vue sur Kathmandu et pour finir, un musée le juxtapose avec diverses sculptures de buddha, différentes selon les pays et les époques. Seul hic de cette visite : Alors que certains moines buddhistes vivent dans cette Stupa, tout autour, c’est un vrai marché : des souvenirs en tout genre type moulins à prières miniatures, musique pseudo tibétaine, petits buddhas et j’en passe… Ce qui fait que le lieu sacré ressemble plus à un centre commercial qu’à un lieu de recueillement.
Pour finir la journée : une soirée en compagnie de la hollandaise de Chitwan, à jouer au… je vous le donne en mille : billard !
Le lendemain, après la session shopping, nous prenons des taxis pour l’aéroport. Le Nepali-chauffeur essayait de nous expliquer pourquoi c’était cher aujourd’hui. On a compris au moment où on s’est retrouvé devant une barricade, puis après l’avoir contournée devant une autre. En fait, le gouvernement Népalais (qui est provisoire de surcroît, mais je ne m’étendrais pas là-dessus, si vous le désirez vous trouverez tout ici ) avait augmenté le prix de l’essence dont des émeutes partout dans la ville. Nous avons donc du terminer le chemin pour l’aéroport à pieds, les voitures ne pouvant réellement pas passer. C’était marrant, bien qu’un peu flippant. On a eu notre avion sans soucis (c’est aussi parce qu’on n’avait pas ramené de drogue. En effet avis aux inconscient, les valises sont scrupuleusement reniflées par un chien, et je ne pense pas que ce soit pour trouver des truffes) .
Back in MUMBAI !