mercredi 26 septembre 2007

World cup

Vous êtes très certainement au courant : l'Inde est championne du monde de cricket !
Alors non seulement on est tombé la bonne année : la coupe du monde de cricket court à lieu tous les 4 ans, mais en plus on est tombés sur du criket court. En effet il ya 3 types de matchs de criket (promis c'est la seule règle que j'explique) : le match peut durer 5 jours, 1 jour entier ou 2h30 !
Il faut savoir que les matchs Inde-Pakistan sont les plus apréciés (aller aller faites marcher votre mémoire... les conflits indos pakistanais ne sont pas si loins). Or le Pakistan n'a jamais battu l'Inde en un seul match de criket court. Et cette année la finale était... je vous le donne en mile : Inde-Pakistan !
Et après de nombreux rebondissements, un suspens de folie, une partie au coude à coude, l'Inde a finalement gagné !
Imaginez notre joie (bon j'ai compris les règles 1/4 d'heure avant la fin, mais j'étais quand même contente!).
Nous avons donc fêté ça le soir même :




Beaucoup de post d'un coup, je sais. En même temps faites durer le plaisir. Je pars une semaine au Kerala. Ca sera donc un temps mort pour ce blog que vous retrouverez avec plaisir dès mon retour.

mardi 25 septembre 2007

Ganesh part 3 ou la meilleure soirée de mon séjour

Après avoir bu un chai chez Puja, en compagnie de toute sa clique, nous avons fait un petit tour des Ganesh du quartier pour faire des prières. Ensuite nous avons rejoins le groupe devant le ganesh qui allait être transporté. Les prières consistent en un pseudo-chant en hindi qui dure bien une demi heure, où l'on retrouve souvent "ganpati bappa moria", avec les gens qui tapent dans leurs mains et quelqu'un qui fait tourner un plateau de feu devant le ganesh (nous aussi on a eu le droit de le faire!). Ensuite tout le monde a le droit à une dégustation de fruits, de lentilles et de petits patés sucrés pas bons.
Arrive le moment où les percus débarquent, et là c'est le début de la fête. Ganesh est transporté dans sa cariole fleurie, les pétards fusent, les gens se lancent de la poudre rose, on sent que l'ambiance commence à monter.
Viens ensuite la procession, avec des danses éffrénées tout le long de la route qui mène à la plage. Les percussionistes assènent un rythme endiablé et se déchainent. De 7 à 77 ans tout le monde danse. Retour en enfance : les femmes se font tourner entre elles, crient.
Bien qu'un tantinet mal à l'aise au début, nous nous sommes très vite plongés dans l'atmoshpère survoltée. Nous dansons avec les femmes et les filles. Car oui, femmes et hommes sont séparés : les femmes derrière les percussionistes les hommes devant. En même temps d'après Nico il valait mieux ne pas trop se frotter aux danseurs en transe qui avait un style beaucoup plus décadents que les femmes.
Lorsqu'on croise d'autre processions, les uns jaugent les autres pour déterminer de qui aura le plus beau cortège. C'est pourquoi nous étions bien mise en avant puisqu'apparement cela représentait un sacré avantage.
Difficile de retransmettre exactement ce qu'on a ressenti à ce moment, mais c'était vraiment génial. Bien qu'ayant durée 3 heures, on a pas vu la route passer.

Puis arrive le moment de la plage. Une dernière prière au Ganesh (avec encore une dégustation raffinée), puis il est transporté par les hommes dans les flots où il se désagrègera comme ses congénères.


En passant, cette vieille tradition a des impacts néfastes dus à la modernisation. En effet, les peintures utilisées de nos jours sont très toxiques. On a d'ailleurs vu, ce soir-là, de nombreux poissons morts échoués.
Toujours en passant, une personne de notre connaissance nous a signalé que ce rituel était plutôt réservé au gens n'ayant pas beaucoup d'argent. Apparement les riches font ça de façon plus intimiste (les snobs!).


Je tiens à signaler que j'ai écris une première fois ce post, puis l'ai perdu et ensuite ré-écris, d'où la piètre qualité. Vous m'en excuserez...

Ganesh part 2 ou comment tout a commencé

Un soir que nous nous languissions de faire quelque chose, nous sommes partis, avec Nico, à la plage juste à côté de chez nous. Après avoir discutaillé, nous avons entendu des bruits de percussions au loin. Attirés par ce doux son, nous nous sommes dirigés vers le lieu des festivités. En fait, on amenait Ganesh à son autel. C'était un quartier relativement pauvre, les gens était heureux et donc très avenants. Complètement fan que des touristes aient choisi LEUR quartier ils nous ont proposé de revenir le lendemain. Bon on était parti à Matheran entre temps, c'est donc le surlendemain que nous sommes revenus. Notre nouvelle amie, Pujah (prière en hindie) nous a présenté aux différents ganesh du quartier, nous a fait assister à une séance de prières et nous a offerts de délicieuses sucreries indiennes (percevez l'ironie de ce dernier propos). Pour finir, cette journée a marqué la première d'une longue série de chai (comprenez thé indien) chez elle .
Après le week-end à Matheran, nous nous sommes arrétés sur la plage où il semblait y avoir moult agitations. En effet, c'était des centaines de personnes ammassées sur la plage pour immerger leur idole. L'ambiance était survoltée, les gens complètement euphoriques... bref un grand moment (mais on avait encore rien vu.. )

Quid Ganesh ?


Avant de vous conter toutes nos péripéties ganeshiennes, je pense qu'il est bon de faire une petite remise à niveau.

Ganesh... C'est un dieu hindou, mais pas nimporte quel dieu, c'est le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir.
L'histoire de ganesh est que celui-ci a été concu par parvati seule (bah oui c'est une déesse quand même). Le mari de parvati, c'est Shiva (j'en ai déjà parlé c'était son anniv y a pas longtemps pour le fond de la classe qui ne suit pas). Parti en méditation dans l'himalaya, à son retour il trouve devant la porte de la "salle de bain" (je suis pas vraiment sure que le concept de salle de bain existait à l'époque mais quoiqu'il ensoit parvati prenait son bain) un jeune homme. Fou de rage, croyant que sa femme le trompait, il découpe la tête de l'outrecuidant. Quand sa femme lui explique que c'est son fils né de poussière et d'onguent, il est pris de violents remords et jure qu'il remplacera la tête du jeune homme avec la première créature vivante qui passera. Ce fût un éléphant. Par cet acte Shiva reconnait Ganesh comme son fils.

Cette semaine c'était le festival de Ganesh ou Ganesh Chaturthi. Chaque quartier ou maison vénère pendant plusieurs jours une statuette/statue de ganesh, puis l'imerge dans la mer. On se doutait un peu que quelque chose se tramait étant donné le nombre d'échopes florissantes de statues de ganesh.

Nous même avons eu le droit à une tente dans la cour de la résidence avec fêtes tous les soirs et un petit ganesh dans le temple de l'immeuble.

<-- Ca c'est notre ganesh dans notre appart

Tout ce post est très largement inspiré de l'article wikipedia (oui on m'a appris à donner mes sources, et même s'il parait que celle-ci n'est point fiable, tant pis!)

lundi 17 septembre 2007

En rentrant de la gare...

Difficile de retranscrire une ambiance à l'écrit. Pourtant l'ambiance de Bombay a vraiment quelque chose de particulier que j'aimerais vous transmettre. C'est pourquoi, j'ai fait attention hier en rentrant de la gare à tous les détails qui nous entourent chaque jour.

Tout d'abord la voiture s'est faufilée au milieu d'un marché blindé de monde (c'est pas celui en photo hein).
Bon impossible à décrire, mais la chaleur, le mélange d'odeur de coriandre, d'égôut et de sueur représentent exactement Bombay.
En ce moment c'est le festival de Ganesh donc partout dans les rues, on pouvait voir des petits autels voués à cette divinité.
Partout dans le rue, les gens se balladaient avec des fleurs, des bols d'offrandes (composés de fruits, de noix de coco...) et allaient les déposer devant l'autel en faisant le fameux signe de Namasté (mains jointes devant le corps, le buste légérement penché).

On croise une mercedes et juste derrière, une sorte de mini village de 3-4 baches tendues au-dessus du trottoir où quelques familles "vivent". Les enfants tout nus jouent sur le bord de la route, pendant que les femmes préparent à manger. Les jeunes s'aspergent d'eau pour moins ressentir la chaleur étouffante. A quelques pas, une dame prend un seau et s'apprete à fouiller les poubelles à la recherche de quelque chose à récupérer.
Et oui, à sa façon le tri sélectif existe ici, rien n'est perdu, tout est trié plusieurs fois puis donné aux corbeaux, chiens, vaches...
Derrière ces mini-villages les barrières des parcs ou des immeubles sont utilisés comme étendoirs à linge.
On tourne dans une autre rue et déjà le paysage change, c'est des maisons sommaires avec toits en tôles et bâches sur les fenêtres. Dans la rue, des vendeurs de bananes circulent avec leur brouette de bananes et s'arrêtent quand on les hèle.
Quelques mètres plus loin c'est le quartier de Bandra, quartier chic, et l'architecture change également : magasins chics, banque gardées par 2 ou 3 gardes. On peut quand même voir, par ci par là des immeubles en ruines.

Bon même en faisant des efforts, je n'arrive pas à bien décrire la vie ici, une seule solution : venir !

bizarreries et différences culturelles (1)

Ca fait un petit bout de temps que je songe à faire ce post, mais évidemment entre temps j'oublie. Voilà c'est fait !
  • Nous avons vécu le 11 septembre en Inde. Pour nous, cette date est associée directement avec la catastrophe que vous connaissez bien. Et ici quand on en parlait, ca n'évoquait rien. A la limite quand on disait "world trade center" on avait parfois le droit à un "ahhhh yes". Mais bon quand même !
  • Pour rentrer dans une soirée d'une autre école le tampon était une svatika, c'est à dire, pour nous autres européens, une croix gammée ! C'est là qu'on a rencontré les italiens qui étaient un peu choqués également.
  • On papotait avec notre rickshaw wallah (à savoir le conducteur de Rickshaw) à qui on disait qu'on venait de France. Et là sa réponse: "ahhh France, America, Russia... Best countries !" Qui croit encore de nos jours que la Russie est un pays puissant ? (alors je me reprends puiqu'il parait que c'est un peu abusé, donc associer France, USA et Russie comme signe de puissance, je trouve que cette idée, bien que vraie il y a quelques années, n'est plus vraiment d'actualité. Disons que ça n'arriverait plus en France quoi)
  • On avait remarqué que le nombre d'habitants à Bombay variait entre 15-20 millions. Question : pourquoi une différence aussi importante entre les sources ? Et en fait on s'est rendu compte qu'avec le nombre de gens qui dormait dehors et puis aussi avec la masse de population qui débarque à Bombay tous les jours pour trouver un métier/le bonheur/une situation, il n'était pas aisé de compter tout ce beau monde.

week-end à Matheran

Avant de se lancer à fond dans la révision des partiels, nous avons décidé de nous accorder un petit séjour de repos. Direction Matheran (photos), une Hill station situé à 803m d'altitude et ayant la particularité, très remarquable dans ce pays, d'être écolo. Donc ici pas de voiture, ni de tout autre engin à moteur, les gens se déplacent à pieds, en cheval ou en pousse-pousse à bras. De plus, le ramassage des ordures est effectué régulièrement.

Tout commence donc samedi matin avec un réveil au petit matin. Nous commencons donc notre périple qui s'est effectué en utilisant tous les moyens de transport à notre disposition : rickshaw, train, train, "voiture", cheval, pieds !

Première péripétie à la sortie du premier train où je me rend compte que j'ai tout simplement oublié mon sac dans le train ! Malin malin... Heureusement, je n'avais rien de valeur dedans. Désolée maman je sais que ces lignes doivent te rendre folles...

Une fois arrivés à Neral, nous avons du prendre une voiture pour monter à Matheran. Jusque là plutôt d'humeur joyeuse notre visage s'est rapidement assombri : la voiture était une espèce de poubelle ambulante dont l'état de marche était douteux.
Bien que le chauffeur se voulait rassurant, on a passé toute la première moitié du trajet a être crispés sur nos sièges (oui parce que la porte du chauffeur s'ouvrait quand il ne la tenait pas entre autre). A la moitié du trajet, la voiture est tombée en panne (problème de liquide de refroidissement). Donc la deuxième moitié du trajet a été consacrée aux prières (même moi!) et liste de "ce que j'aurais aimé faire dans ma vie avant de mourir".

Après avoir mangé nous avons rencontré Imeran, qui nous a montré un hôtel (vieille arnaque d'ailleurs) et à qui nous avons loué des chevaux (là encore la vieille arnaque). C'est donc emmenés par nos fidèles destriers que nous sommes allés voir les différents points de vus de Matheran. C'était juste magnifique d'autant plus que vers la fin on a eu le coucher de soleil.


Lord Point

Charlotte lake

Echo point/Louisa Point

La ballade à cheval était géniale, j'ai du changé de cheval car le mien était un vrai papi et du coup jai pu galoper tout mon saôul !! A savoir que la façon de faire avancer les chevaux ici est un peu particulière : point de cravache ou de talonnade, une bonne caillasse jetée dans les fesses et hop c'est parti. Bon signalons tout de même que Charlotte a fait une petite chute de cheval...

Ci-dessous une petite série de photo de singes, qui se balladent allègrement dans toute la ville. En nombre important, ils ont fait le bonheur de nous tous mais particulièrement celui d'Aurélie (ou dorénavant appelée Owowo). Elle a d'ailleurs pu en cheké un !


Après cette folle journée, nous avons rejoint notre ami Imeran, il nous a emmené dans un parc et là nous nous sommes rendus compte qu'il avait complètement les yeux fous ! Mais trop tard il était parti pour nous coller toute la soirée...
C'est, en ce moment, le festival de Ganesh, nous avons été invité durant la soirée à prendre un thé, manger des choses bizarres et écouter les chants en l'honneur de Ganesh(cf post Ganesh). Les gens étaient vraiment hyper accueillants, très souriants. Ils ont dansé avec nous, nous ont proposé de jouer de leur instrument. Bref une super soirée !

La nuit dans notre hôtel miteuc fût assez horrible, puisque habituée que je suis à Bombay, j'ai eu froid (20°C) et j'ai eu du mal à m'endormir à cause... du silence ! Heureusement des gamines se sont mises à chanter pour que je puisse enfin sombrer dans les bras de morphée (cependant les bras de morphée en l'occurence avait plutôt la forme d'une planche de bois pour matelas et d'une brique comme oreiller).

vendredi 7 septembre 2007

Kriishna Janmashtami ou la violence des indiens

Un mystère encore non élucidé pourquoi les indiens aiment autant la violence ? Pour se dire bonjour entre eux les indiens mâles préfèrent, plutôt que de se serrer la main, se foutre des grosse claques dans le dos. Nico en a fait les frais, et ils ne font pas semblant.
Une autre tradition sympa : le birthday bump le principe : pour ton anniversaire, tes copains se regroupent tous et deux d'entre eux te tiennent par les jambes et les bras et le reste de tes "potes" te tabasse... En justifiant chaque coup par des "t'es arrivé en retard l'autre fois", "ça c'est pour la fois où tu m'as pas prêté ton portable". Et tu ressors avec plein de bleus. Un concept...

Kriishna Janmashtami c'est l'anniversaire de Krishna. Krishna est un avatar de Vishnu, un des trois dieux principaux du Trimurti (la trinité). Bref pour son anniversaire, la tradition veut que des hommes fassent une pyramide humaine pour que le gars au sommet casse un pot en terre avec sa tête. Tout ca parait très bon enfant comme ça. C'est d'ailleurs ce qu'on pensait quand on s'est balladé dans notre quartier (très animé puisqu'il ya le temple d'Hare Krishna*). Des petits jeunots s'amusaient en dessous d'un pot à 3-4 mètres de hauteur.
On a quand même été faire une visite du temple d'Hare Krishna, où l'on a été d'office classé comme membres à vie (???). Très sympa, une dame m'a expliqué l'histoire de la jolie illustration sur la droite. Seul point négatif, un des gars du temple a voulu nous enroler dans sa secte, en sortant un argument qui lui semblait imparable : "c'est l'anniv de Krishna, ca lui ferait plaisir que vous chantiez un mantra".

Ensuite nous avons été à Andheri, où se déroulait l'un des plus gros "cassage de pot" Bombay. Et c'est là que le titre de ce post prend toute sa valeur. Parce que là, c'était un pot à 15-20 mètres de hauteur. L'objectif n'était quand même pas de l'atteindre, mais juste de faire le plus d'étages dans la pyramide, le record quand on est arrivé était à 8. Et tout ça sans sécurité et au milieu de la foule.


Le deuxième objectif était, pour l'équipe gagnante, de gagner 1 400 000 roupies (soit 28 000€) !
On a donc vu la pyramide s'écrouler et de là où on était c'était très impressionant. En effet, on avait réussi à monter sur le toit de l'immeuble en face.
Après un très joli coucher de soleil, un feu d'artifice au milieu de tout le monde (sécurité sécurité quand tu nous tiens), une séance photo avec les plumes de paon chères à Krishna, nous somme rentrés dans notre petit chez nous avec une phrase en tête : "ils sont vraiment fous ces indiens!"



* Et oui Clara je les ai revus les gars d'Hare Krishna comme en Hongrie. Donc trop la classe je connaissais déjà les paroles et tout.

jeudi 6 septembre 2007

Colaba

Parce que nous ne connaissons qu'une infime partie de cette ville, nous avons décidé de combler nos lacunes dans un petit périple dans le sud de Bombay : le sus-nommé Colaba (photos).

Après avoir été très déçue par le pain aux raisins acheté dans une French Bakery (si tu savais ce qu'était une french bakery, petit cuistot, tu ne nous servirais pas ça en tant que pain aux raisins francais), nous nous sommes dirigés vers le village de pêcheur.
Alors d'un côté la fameuse Causeway road, la rue pour touriste relativement chicos et de l'autre le village de pêcheur :
C'est pas la même chose tout de suite..
En se promenant à travers les dédales des petites ruelles du quartier on a pu découvrir des choses suprenantes/sympas/moins sympas :
  • A l'approche de l'anniversaire de Krishna (un dieu suprême ici) la tradition est de faire une pyramide humaine avec une personne en haut qui doit briser un pot en terre avec sa tête (plus de précisions sur l'anniversaire de krishna). On a vu des petits garçons le faire, par hasard.
  • Au bout des chawls il y avait la mer, en voulant la longer, je m'aventure dans une sorte de No Man's Land bien dégueu et qui puait beaucoup et pour cause : je tourne la tête et je tombe sur 3 femmes en train de déféquer. En plein jour, à l'air libre... En effet, il y a un gros problème à Bombay : le manque de toilettes. Dans les bidonvilles, il y en a très peu (comme il y a très peu d'eau). Celà provoque de nombreux problèmes car outre le côté humiliant de faire ses besoins devant tout le monde, le long de la voie ferrée ou dans un coin, c'est une très bonne façon de partager ses microbes avec ses voisins... Vision très choquante finalement..
  • Des chats en bonne santé et pas faméliques : C'est un village de pêcheur et comme les têtes de poisson c'est pas bon pour les humains, les chats s'en donnent à coeur joie.
On arrive, tant bien que mal, au port de pêche. C'était très jolie, plein de couleurs partout, de très beaux bateaux en bois... Mais je crois que c'est la première fois que j'ai été confrontée à un vrai choc olfactif. Là vraiment ça puait un mélange de poisson mort, de défécation (ca y est je peux identifier cette odeur) et de l'odeur de Bombay qui, en soi, est dégueulasse.

Ensuite direction la 'Mumbai University' parce que 1. héritage de la colonie anglaise, elle est très belle et elle a même une réplique de Big Ben 2. On avait dit programme touristique culturel. En prime petite séance de photos entre collocs (oui stan je les appelle ainsi même si tu resteras toujours MA colloc in my heart).


Bon on fait ce qu'on peut même si on arrive pas toujours à être culturel...

Après un petit jus de canne à sucre, un steak divin, direction la plage, Chowpatty Beach, pour une glace. Comment ça on fait que bouffer ?
Et là, deuxième fois depuis notre arrivée : encerclage en règle d'indiens. C'est à dire que tout le monde nous regarde fixement sans aucune gêne, et puis un évènement déclencheur quelconque (sortage d'appareil photo, qq1 qui nous parle, allongeage sur le sable...) un groupe d'un cercle parfait se forme autour de nous pour mieux nous regarder. Rien de mieux que cette vidéo pour vous montrer (bon ya pas le son sur mon appareil photo d'où la musique pas forcément appropriée mais qui peut bien représenter l'oppression de la situation).


On a eu un moment de solitude avec Aurélie quand on s'est trempé les pieds dans la mer pour se rincer le jus de poisson, et quand la police est venue sirène à fond les ballons pour nous dire qu'on avait pas le droit.

Puis on a ensuite été regarder le coucher de soleil sur le toit de l'intercontinental, au Dôme, bar très très huppé. On a fait nos stars, on a bu un coktail.