mardi 25 septembre 2007

Ganesh part 3 ou la meilleure soirée de mon séjour

Après avoir bu un chai chez Puja, en compagnie de toute sa clique, nous avons fait un petit tour des Ganesh du quartier pour faire des prières. Ensuite nous avons rejoins le groupe devant le ganesh qui allait être transporté. Les prières consistent en un pseudo-chant en hindi qui dure bien une demi heure, où l'on retrouve souvent "ganpati bappa moria", avec les gens qui tapent dans leurs mains et quelqu'un qui fait tourner un plateau de feu devant le ganesh (nous aussi on a eu le droit de le faire!). Ensuite tout le monde a le droit à une dégustation de fruits, de lentilles et de petits patés sucrés pas bons.
Arrive le moment où les percus débarquent, et là c'est le début de la fête. Ganesh est transporté dans sa cariole fleurie, les pétards fusent, les gens se lancent de la poudre rose, on sent que l'ambiance commence à monter.
Viens ensuite la procession, avec des danses éffrénées tout le long de la route qui mène à la plage. Les percussionistes assènent un rythme endiablé et se déchainent. De 7 à 77 ans tout le monde danse. Retour en enfance : les femmes se font tourner entre elles, crient.
Bien qu'un tantinet mal à l'aise au début, nous nous sommes très vite plongés dans l'atmoshpère survoltée. Nous dansons avec les femmes et les filles. Car oui, femmes et hommes sont séparés : les femmes derrière les percussionistes les hommes devant. En même temps d'après Nico il valait mieux ne pas trop se frotter aux danseurs en transe qui avait un style beaucoup plus décadents que les femmes.
Lorsqu'on croise d'autre processions, les uns jaugent les autres pour déterminer de qui aura le plus beau cortège. C'est pourquoi nous étions bien mise en avant puisqu'apparement cela représentait un sacré avantage.
Difficile de retransmettre exactement ce qu'on a ressenti à ce moment, mais c'était vraiment génial. Bien qu'ayant durée 3 heures, on a pas vu la route passer.

Puis arrive le moment de la plage. Une dernière prière au Ganesh (avec encore une dégustation raffinée), puis il est transporté par les hommes dans les flots où il se désagrègera comme ses congénères.


En passant, cette vieille tradition a des impacts néfastes dus à la modernisation. En effet, les peintures utilisées de nos jours sont très toxiques. On a d'ailleurs vu, ce soir-là, de nombreux poissons morts échoués.
Toujours en passant, une personne de notre connaissance nous a signalé que ce rituel était plutôt réservé au gens n'ayant pas beaucoup d'argent. Apparement les riches font ça de façon plus intimiste (les snobs!).


Je tiens à signaler que j'ai écris une première fois ce post, puis l'ai perdu et ensuite ré-écris, d'où la piètre qualité. Vous m'en excuserez...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est incroyable de voir des gens en transe !
c'est magnifique...
en tout cas on comprends mieux la danse chez les nomades (manusch, gitans et tziganes)
évidemment puisque qu'il descendent des indiens...
latcho drom !
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