lundi 4 février 2008

On a jamais été aussi près du Nepal...


En vacances depuis presque 1 mois, je reviens d'un voyage mémorable au Nepal. Ponctué chaque jour de contre-temps, blessures, acte manqué etc. ce voyage s'est malgré tout très bien passé. Outre le pays, je pense que l'équipe de choc que nous étions a beaucoup contribué au succès de ce périple.

Accompagnée de mes 3 charmants collocs ainsi que de Constance (ma colloc actuelle) et Nicho (membre influent de la communauté des francais à NMIMS), nous avons donc entrepris de découvrir le Nepal en faisant une étape, tout d'abord, à Benares.

C'était donc la deuxième fois que je découvrais Benares. Nous sommes retournés dans la guest house que j'avais précèdemment testée, la Shanti Guest House. Toujours aussi fascinant, j'ai retrouvé les mêmes sensations étranges devant les corps en train d'être incinérés, et l'ambiance si particulière qui règne à Benares. Seuls changements : nous sommes arrivés en plein dans un festival, celui des cerf-volants. On pouvait donc voir à toute heure de la journée le ciel rempli de cerf-volants.

Nous avons également eu une attaque d'un gros singe vert (mutant?), qui s'est tout simplement jeté sur notre table, après avoir visité toutes les tables de la guest house. Après une expulsion en douceur, à l'aide d'eau froide, nous avons donc pu récupérer notre table renversée, environ 2 litres de thé+café renversé partout... Heureusement que dans un instinct de survie primaire, j'avais emporté mon plat avec moi.


Départ de la guest house vers la gare, direction le Nepal. Juste avant une petite photo de groupe souvenir. Et c'est là que le premier drame (et le plus gros) se provoque : Charlotte regardant guillerettement la photo en question se prend les pieds dans le tapis et PAF se foule la cheville. Impossible de repartir. Notre séjour à Benares se prolonge donc d'une journée composée principalement de billard, Cible (Olivier Mine), singes et achat de béquilles.
la fameuse photo

Après une nuit fort agréable dans le train, nous voici arrivés à la gare la plus proche de la frontière avec le Nepal. Sauf que tout le monde dort encore. Charlotte se réveille et voit le train vide, elle réveille donc la troupe en fanfare, le temps de se préparer et ... le train redémarre ! Il se dirige certainement vers la station de nettoyage des trains. Nous sautons donc du train en marche avec Charlotte et ses béquilles. Au milieu des rails, Charlotte choit une nouvelle fois, cette fois sans grandes conséquences si ce n'est une cheville un peu plus douloureuse. S'ensuit un parcours du combattant pour arriver jusqu'au bout de la gare puis pour en sortir. Charlotte a une vitesse de pointe d'environ 20 mètres par minutes (c'est pas les mêmes béquilles qu'en France).
On arrive ensuite sans trop de soucis à la frontière du Nepal, formalités administrative réglées en 5 minutes, frontière traversée en tuk-tuk et bookage d'un minivan direction Pokhara et d'un hôtel sur place.

Arrivés à mi-chemin de Pokhara, il fait nuit, nous sommes sur des routes de montagne, notre chauffeur semble pressé d'arriver, nous chantons à tue-tête des chansons francaise, bref tout roule. Jusqu'au moment ou BAM (décidemment que d'onomatopés dans ce post) accident ! Un gros 4x4 déboule et nous cogne sur le flanc de la voiture. Un peu plus et je serais actuellement dans un fauteil roulant, mais finalement seulement un bout de tôle en moins, un feu cassé et une bonne rayure ; 3 heures aussi de plus pour arriver, avec un passage au comissariat, le chauffeur est complètement paniqué à l'idée de devoir payer les réparations.

Enfin, une demande de mariage plus tard de la part du chauffeur, nous y voilà !

On a jamais été aussi loin au Nepal...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

superbes photos avec pas de contre jour : Bravo... Moi je pense que c'est le cobra qui avait peur de Nicolasss avec ses cheveux et pas rasé comme un djeun hippie ! Merci de continuer le blog. Bon courage.
De Papanicolass

aude a dit…

oh putain, sale bête, oui !
Agathe pourquoi tu fait pas un petit message de prévention pour moi quand il y a des bêtes de type s e r p e n t !
tu me dois au moins ça !
c'est l'interprétation de freud qui est en jeu...
Aude, étudiante en psychologie.