Après un réveil tardif, nous prenons un bateau pour traverser un lac et arriver en bas de la montagne où se situe la Stupa, c'est-à-dire un temple Buddhiste, nommé World Peace Pagoda. Toujours avec mon reste de pseudo-bronchite, je me suis rendue compte que la capacité à randonner ne se transmettait pas par les gènes. En effet, accompagnée de ma trekkeuse du dimanche préférée, je nomme Aurélie, nous avions bien 100 mètres de retard par rapport aux autres.
Heureusement, comme eux aussi sont des trekkeurs du dimanche, ils faisaient des pauses assez (voire très) régulièrement.
A mi-chemin, nous faisons donc (encore) une pause et nous rencontrons un petit papi qui transporte une grosse cargaison d'herbes séchées jusqu'à sa petite échoppe en haut de la montagne. Nous faisons pseudo connaissance avec lui, même s'il ne parle pas un mot d'anglais et nous pas un mot de son patois (je ne saurais dire lequel).
Allez savoir pourquoi, mais la deuxième partie du chemin était encore plus difficile que la première, même le papi avec son chargement était en meilleur état que nous. Après tant d'efforts, nous y voilà, la stupa est impressionnante, elle affiche 4 buddhas différents, correspondants aux 4 différents style selon les régions (Thaïlande, Nepal etc.).
Et n'oublions pas le panorama qu'offre ce site sur la ville de Pokhara et sur les monts Anapurna. SAUF que pas de chance, depuis que nous sommes arrivés, le brouillard persiste dans la ville. On fait quand même une petite prière pour que le temps se lève le lendemain, dernier jour à Pokhara et on enchaine sur un repas saint de trekkeurs : chips, gâteaux et bières.
Après la descente, nous visitons les lieux touristiques de Pokhara, c'est-à-dire le village tibétain, des gorges (encore des montées et descente, ça n'en finit pas !). Coup de chance, sur le chemin du retour on tombe sur une fête traditionnelle avec danse Nepali, musique Nepali...
Le soir, nous profitons de ce que ce pays ne soit pas hindous pour aller manger à la maison du steak, où j'ai failli pleurer de bonheur ! Un bon steak saignant avec de la sauce et des frites, comme à la maison mais avec le goût de la rareté en plus. Un vrai bonheur.
Le lendemain, nous nous levons à l'aube pour se rendre (en voiture, donc avec Charlotte) au point de vue le plus haut de Pokhara qui offre un magnifique panorama sur l'Himalaya. Après une attente d'une heure où je suis transie de froid malgré mes 8 pulls, ma couverture et mes grosses chaussettes (je ne suis plus habituée à avoir des températures inférieures à 25 degrés je vous le rappelle) le soleil se lève enfin sur.... le brouillard ! Nous sommes décidemment maudits. On aperçoit, tout de même, très brièvement des pics.
Après un petit déjeuner typique qui ressemble vraiment au paradis des vacances à la montagne, recouverts de 5 couvertures supplémentaires prêtées très gentiment par la dame du "restaurant" , nous abandonnons encore une fois Charlotte et sa cheville foulée pour gravir les derniers mètres (kilomètres ?) qui nous sépare du pic. Et là joie et bonheur, après une pause rafraichissements (ça y est du coup, c'est quand on se met à faire du sport que le soleil tape), le brouillard se lève et nous pouvons enfin admirer un paysage à couper le souffle.
Revigorés par les splendeurs de la nature nous entamons la descente de la montagne. Comme nous ne nous sommes, quand même, pas attelés à de vrais treks, le chemin est relativement bien aménagé. C'est donc une espèce d'escalier géant, à savoir tout de même que les marches sont irrégulières, pleines de cailloux et vraiment abruptes. J'ai découvert des muscles dont je ne soupçonnais même pas l'existence... Et pourtant je ne me plaignais pas trop.
Nous avons agrémenté le parcours de nombreuses pauses, dont des pauses pour admirer le paysage au soleil devant des rafraichissements qui nous ont fait passer des moments exquis.
En revanche j'ai commencé à me plaindre, quand notre guide, très sympa au demeurant, nous a fait passer dans le lit d'une rivière asséchée. Pour ceux qui auraient du mal à se représenter le "chemin", c'est une sorte d'énorme éboulis de grosses et moins grosses pierres, glissant et très escarpé.
Après un petit passage dans une boulangerie et l'achat d'un gros morceau de fromage local (j'adore ce pays), nous avons retrouvé Charlotte pour un goûter Nepali-franchouillard sur la terrasse de l'hôtel.
Encore une bonne soirée et départ à l'aube en bus pour Chitwan, une réserve naturelle où l'on peut voir des tigres, des rhinocéros, des crocodiles et plein d'autres bêtes dans leur milieu naturel...
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